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L'écrivain et scénariste Paul Steiner laisse ses enfants chez son ex-femme pour aller s'occuper de son père quelques semaines, le temps de l'hospitalisation de sa mère. De retour dans la ville de banlieue parisienne où il a grandi, il trouve un écho à sa sensation d'être à la marge de sa vie dans les récits d'anciens camarades de classe qu'il rencontre.

L'arbre de Juliette, au fond du jardin, est le refuge des Boulzoreilles, petites bêtes poilues, qui ont aussi des ailes de chauves-souris. L'imagination et les jeux de la petite fille, accompagnée de son chat Patate, suivent le développement de l'arbre et de ses habitants au fil des saisons.

Antoine, 25 ans, employé de librairie en Bretagne, apprend la mort de Jean-François Laborde : personnalité politique célèbre, ancien maire et ancien ministre, sa carrière avait été entachée dix ans plus tôt par une affaire de viols et d'abus sexuels à laquelle la mère d'Antoine, Cécile Brunet, avait été mêlée. Obligé de se replonger dans ce trouble passé, Antoine devient acteur de sa propre vie.

Alors qu'une tempête imprévue ravage le littoral de la Côte d'Azur, cause apparente d'une série de noyades et de disparitions, Antoine, jeune joueur de football, se fait agresser à coups de batte de base-ball à la veille d'un match important. 22 voix se succèdent, toutes en rapport avec ces drames, dressant touche par touche le portrait d'un monde en crise.

Ce roman musical, dont l'héroïne est la fille d'un chanteur, raconte une enfance passée dans l'ombre d'un homme célèbre et sonde le secret d'une relation particulière, celle d'une fille à son père.

Antoine retrouve avec soulagement sa soeur Léa, enlevée et séquestrée pendant plusieurs mois. Pendant sa disparition, la famille a volé en éclats, leurs parents se déchirent et l'oncle Jeff ne va pas mieux. Désemparé, Antoine cherche à préserver sa soeur, qui ne dit rien de son épreuve

Paul, la cinquantaine, semble être soumis à la loi de Murphy. De retour en Bretagne à son poste de journaliste pour un hebdomadaire local, il vient d’essuyer un échec à Paris, où ses livres ne se vendent plus. Il apprend en plus que sa femme le trompe, qu’un ancien ami est décédé et que sa fille a fait une fugue à Paris, sans compter qu’une femme semble le suivre à la trace. Olivier Adam convoque un de ses doubles et brouille savoureusement les pistes entre fiction et réalité dans ce grand livre d'une vitalité romanesque et d'une autodérision très anglo-saxonnes.

A 18 ans, Antoine a abandonné son bac pro, vit chez ses parents, essaie de trouver un travail et surtout, boit, fume et consomme des médicaments. A Pôle Emploi, il rencontre Leila, plus âgée que lui mais avec laquelle une relation se noue. Elle a pourtant un enfant et un compagnon. Lorsque celui-ci apprend leur histoire, Leila se réfugie chez Antoine. Ils fuient avec l'enfant aux Roches rouges.

Ayant tout juste intégré une prestigieuse université, Léa quitte le pavillon familial pour emménager à Paris, emportant avec elle le poids des attentes de ses parents. La jeune fille reste en contact avec Chloé et Gabriel, deux amis proches restés sur place. Lorsqu'Antoine, son petit frère de 15 ans, sombre dans le coma à la suite d'un accident, leur quotidien est bouleversé.

A l'occasion de l'enterrement de leur père, Claire et Antoine se retrouvent dans la maison familiale, en banlieue pavillonnaire, avec leur mère. Ils s'interrogent sur la venue de Paul, leur frère, réalisateur et dramaturge. Comme Antoine, leur père lui reprochait de piller leur vie de famille pour ses films et de mentir sur ses origines.

Dans un village proche d'Annecy, Antoine peine à trouver ses marques. Séparé de la mère de son fils, il habite sous les combles de la maison familiale, dont il n'arrive pas à payer le maigre loyer. Toutes les nuits, il s'évade au Café des sports, où il rejoint Fanny, son grand amour, et les autres habitués. Mais un lendemain de fête, le corps de la jeune femme est retrouvé près du lac.

Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l'air perdu. Il m'a pris dans ses bras et s'est mis à pleurer. Un court instant j'ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte. Puis il s'est écarté et j'ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : « On l'a retrouvée. Merde alors. On l'a retrouvée. C'en est fini de ce cauchemar. » Il se trompait. Ma soeur serait bientôt de retour mais nous n'en avions pas terminé.